Un jeune homme de 22 ans, Harry Gestetner, est devenu multimillionnaire en vendant son entreprise pour 52 millions de livres.

En 2020, depuis sa table de cuisine, il a lancé le site web Fanfix, en concurrence avec OnlyFans, et l’a récemment cédé pour 65 millions de dollars (52 millions de livres).



Contrairement à OnlyFans, qui propose des contenus avec abonnement incluant de la nudité, Fanfix se distingue en proposant des contenus sans nudité. Harry a cru en une opportunité sur le marché pour ce type de contenu.

Alors que sur OnlyFans, certains créateurs génèrent des revenus en proposant des contenus moins « sexy » tels que des vidéos de brossage de dents ou de tâches ménagères, Fanfix vise à attirer un public différent en offrant une plateforme sans la réputation sulfureuse d’OnlyFans.

L’idée de Fanfix est de permettre aux personnes de s’abonner pour suivre des personnes effectuant différentes activités. L’entrepreneur a constaté un énorme potentiel dans ce concept et a réussi à lever 1,3 million de dollars avec l’aide de son co-fondateur, Simon Pompan. Ils ont également bénéficié du soutien de Cameron Dallas, une star de Vine, pour faire connaître le site dès ses débuts.

Harry ne considère pas Fanfix comme un concurrent direct d’OnlyFans, car les deux plateformes ciblent des publics différents à la recherche de contenus différents. Il estime également que l’économie des créateurs, stimulée par des sites comme Fanfix et OnlyFans, aurait dû exister dès le départ et regrette que les géants des médias sociaux n’aient pas exploité pleinement cette opportunité de monétiser le contenu.

 

Aujourd’hui, Fanfix compte environ 10 millions d’utilisateurs enregistrés et environ 3 000 créateurs de contenu. Les personnes souhaitant gagner de l’argent sur la plateforme doivent prouver qu’elles ont au moins 10 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Le site perçoit également une commission de 20 % sur les revenus générés, à l’instar d’OnlyFans.

Cette réussite entrepreneuriale a propulsé Harry Gestetner au rang de millionnaire et témoigne du potentiel lucratif de l’industrie des contenus par abonnement.