Les revenus Onlyfans des créateurs en chute libre

Pourquoi je perd des abonnés ?

Je lisais un article sur la récession économique et le milieu des travailleurs du sexe.

L’article parle de la récession qui n’a pas vraiment commencé mais qui a un impact significatif dans le milieu des TDS.

Il prend le témoignage de Lucie, une créatrice Onlyfans

“Ces derniers mois, le stress et l’anxiété des gens sont palpables”

Lucie gagne la plupart de ses revenus grâce à OnlyFans, et elle explique que les gens ne s’abonnent plus car ils ont de plus en plus de difficultés financières.

Donc elle doit travailler plus dur, produire plus de contenus, faire plus de pubs pour trouver des abonnés. Mais aussi elle doit s’impliquer encore plus émotionnellement.

“Malheureusement, en tant que travailleurs du sexe, nous subissons le contrecoup du stress des gens, quelle que soit la situation dans nos propres vies”

Tu as compris, les quelques personnes qui s’abonnent, demandent parfois une écoute encore plus importante, dépensent moins et sont moins nombreux.

Des créateurs de plus en plus nombreux

Il n’y a pas de données officielles sur le marché des TDS

Le projet SWOP (Sex Workers Outreach Project-USA) a déclaré qu’il avait constaté une augmentation de 15% à 20% de travailleurs du sexe ces dernières années.

Et quand tu regardes les chiffres d’inscriptions sur Onlyfans les derniers mois explosent tous les records en volume d’inscriptions.

Des revenus en chute libre

L’article suit aussi une TDS aux US, Emilie. elle affirme que le climat économique actuel est le plus difficile qu’elle ait connu au cours de ses 14 ans de carrière.

Elle estime qu’elle gagne environ 40% de moins qu’avant la pandémie et elle se considère chanceuse car dans ses amies, certaines ont perdu 90% de leur clientèle au cours des dernières années.

Coté Onlyfans, Lucie estime que ses revenus sont restés à peu près les mêmes, bien que ses heures de travail aient doublé.

Les fans n’achètent plus les “médias privés” premium (ceux qu’on trouvait autour de 100–200€),

Ils n’achètent plus les médias personnalisés mais plutôt des petits médias qui sont vendus à petit prix, ou alors simplement des abonnements en promo sans interagir avec le créateur.

“Il semble qu’il y ait le même nombre de transactions qu’avant, mais ce sont des petites transactions plutôt que quelqu’un qui dépense beaucoup d’argent”, a déclaré Lucie.

Des revenus mal répartis

Le marché est saturé de créateurs adultes et les gros créateurs, prennent la grande majorité des revenus. La baisse d’abonnés touche énormément les nouveaux créateurs et les créateurs moins connus.

La baisse d’abonnés entraîne aussi des situations plus dangereuses pour les créateurs, car les TDS peuvent renoncer à certaines mesure de sécurité lorsqu’ils sont en difficulté financière.

Tolérer un comportement “moins poli”
Accepter de vendre des médias dans lesquels les créateurs ne sont pas à l’aise
Vendre via des plateformes non sécurisés (Instagram / Snap / Whatsapp) au risque d’être partagés en dehors des réseaux ou tout simplement de ne pas être payé ou banni des processeurs de paiement comme PayPal.
Accepter de passer du virtuel au réel.

“C’est l’une de ces choses où il faut se dire, d’accord, je dois gagner de l’argent d’une manière ou d’une autre”. Je me considère privilégiée dans le sens où je n’ai pas à faire quoi que ce soit de particulièrement risqué, bien que je prenne un peu plus de risques que je ne le ferais autrement.”

Le soutien émotionnel fait partie du travail

Les plateformes comme MYM / Onlyfans offre un service de “Relation exclusive” entre le créateur et le fan.

Et ce coté “relation” peut parfois être le plus épuisant dans ce travail.

Emilie nous explique d’ailleurs que tenir des relations sur les plateformes devient de plus en plus épuisant.

“Beaucoup de clients cherchent à se détendre, à se décharger émotionnellement, à se sentir mieux”, a déclaré Emilie, ajoutant que si les clients venaient de perdre leur emploi ou avaient des problèmes relationnels, alors elle “traite littéralement plus de stress pour moins d’argent”.

Les travailleurs portant le fardeau émotionnel de l’interaction.

“les clients ont de plus en plus de pouvoir et les travailleurs du sexe ont de moins en moins de pouvoir simplement en fonction de l’offre et de la demande”.

“J’ai l’impression que c’est de plus en plus difficile chaque année”, a déclaré Stanger, “même si je suis plus efficace et bonne dans ce que je fais”.